Le courant électrique généré par le fer liquide dans le noyau externe de la Terre crée le champ magnétique qui nous protège tous. Formé par la fusion au cœur des étoiles, c’est le dernier élément produit lorsque l’énergie est libérée lors de l’effondrement violent des supernovas, qui dispersent le fer dans l’espace. Apporté sur terre dans des météorites, le fer le plus ancien connu de l’homme est littéralement tombé du ciel. Des perles en fer météorique ont été trouvées en Égypte et datent de 3 500 avant JC, et un poignard en fer météorique a été trouvé dans la tombe du roi Toutankhamon.
Les Hittites semblent avoir été les premiers à comprendre comment produire du fer à partir de ses minerais et commencèrent à le fondre entre 1 500 et 1 200 avant JC. À mesure que cette pratique s’étendait au reste du Proche-Orient, l’âge du fer commençait. De l'Inde au Zimbabwe, en passant par la Grèce et Rome, les traces du travail du fer sont omniprésentes, mais elles n'ont atteint l'Europe qu'à l'époque médiévale, où d'immenses hauts fourneaux alimentés au charbon de bois ont cédé la place à la forge emblématique du forgeron. Ici, le fer tire son nom de l'anglo-saxon, iren, « métal sacré », car il était utilisé pour fabriquer des épées pour les croisades.
Le fer est, en masse, l'élément le plus répandu dans la croûte terrestre et essentiel à la survie de tout organisme vivant. Les plantes en dépendent pour la production de chlorophylle et les animaux en ont besoin comme composant de l'hémoglobine, une protéine qui transporte l'oxygène des poumons vers les tissus du corps. Le sang est rouge en raison de la façon dont les liaisons chimiques entre le fer et l’oxygène réfléchissent la lumière.
Tout comme son rôle dans la défense de notre planète, le fer détourne l’énergie négative de nos champs. Guerrier ultime de la lumière, il augmente la force physique et donne énergie et vitalité.

